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Blog des amis du 4RH

Blog d'un ancien sous officier d'active du 4e RH de 1956 à fin 1959. ce blog est un blog qui cherche à regrouper les anciens de ce régiment de la guerre d'Algérie à ceux à nos jours jusqu'en 2011. bienvenue à tous!

Page sans titre

 

ABC

 

L’auteur : Francis. Mauro Sociétaire des écrivains combattants & des gens de lettres (reconnues d’utilité publique) sous-officier d’active, médaillé militaire, croix de la valeur militaire deux citations, étoiles de bronze, médaille des combattants volontaire, croix de la reconnaissance de la nation, commémorative d’Algérie.

 

Copyright

©Éditions Du Gastéropode, Le code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans consentement de l’auteur ou ses ayant cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du code de la propriété intellectuelle 2ième  trim.2010

 

Francis Mauro

 

 

Mémoire du 4ième Régiment de Hussards

 

 

 

 

 

Saxe Conflans, bannière au vent !

 

 

 

 

 

 

Editions du Gastéropode

France

 

 

Introduction.

 

 

« En aucun cas les témoignages qui suivent ne peuvent engager la responsabilité de l’Amicale et de ses dirigeants. Les textes sont la propriété et la responsabilité de leurs auteurs ».

Pourquoi encore un livre sur la guerre d’Algérie,  me direz-vous ?

À noter qu’ici, ce n’est pas un livre comme les autres !

Mais plutôt un livre mémoire avec un recueil de témoignages de jeunes gens ayant séjournés pendant la guerre d’Algérie dans ce régiment de 1956 à 1962

Puis également, pendant qu’il est encore temps de recueillir les témoignages de ces hommes qui ont servi dans ce régiment après la guerre 39/45 date à laquelle le régiment était mis en sommeil au sein du 2ime régiment de Hussards le 31 décembre 1945.

 

C’est par des faits véridiques, que je vais tenter de vous faire vivre la vie de nos cavaliers du 4ième RH en campagnes d’AFN. Malgré qu’il est bien possible que certains détails nous échappent.

Vous n’en voudrez à personne j’en suis sûr, et chaque témoignage est la propriété de son auteur avec ses souvenirs.

 

 

Situation.

 

 

L

e 4ime Régiment de Hussards. « Les chasseurs de Fischer 1743 ».   

Après un court sommeil le 251 Régiment d’Infanterie, devient 4ièmeHussards.

 

Explications :

En 1956 l’Algérie avait besoin de renfort pour le maintien de l’ordre.

Le plan Valmy est mis en place par le rappel des disponibles. Puis le plan Bugeaud N° 1, le plan Bugeaud N° 2 voyait le jour, incluant le 251 R I.

Composé de trois bataillions d’infanterie encadrés par des cavaliers des 6ième  et 7ième Régiments de cuirassiers de Sissonnes et Noyon. Et également du 17 RA. Ce 251 RI fut formé et dirigé sous les commandements du chef d’escadrons, le Commandant Duboster.

 

Il est bon de savoir, que lorsque qu’un conflit éclate, les régiments de la réserve prennent en plus du chiffre du régiment qu’ils sont sensés « doubler » le chiffre 200. Le commandant en second du régiment « d’actif » prend le commandement de ce nouveau régiment.

Donc le 51 R I prend pour second régiment le chiffre 251 RI avec à sa tête le commandant en second du 51 RI stationné à Beauvais Oise.

Ainsi il n’y a pas de coupure « franche » avec ce nouveau régiment. Les cadres sont issus, ainsi que des éléments dits « précurseurs » pris au hasard des unités du secteur disponibles, en majorité de la 2ime région militaire.

 

Ce 251 RI arrivait à Bône fait d’éléments hétéroclites, pour une majorité d’hommes de régiments de l’arme blindé cavalerie à majorité du 7ime Régiment de Cuirassiers de Noyon Oise.

Si bien que le commandant Duboster souhaiterait peut-être que le 251 RI devient le 4ime Régiment de Hussards ?

-L’Étendard était-il encore disponible ? 

-Bien entendu !

 

Cela fut décidé. Le 15 juillet 1956, de composition à majorité de rappelés du plan Bugeaud N°1, le 4ime Régiment de Hussards renaissait de ses cendres, pour écrire de glorieuses pages de son histoire en Algérie, principalement sur la frontière de l’Est  tunisien.

Il allait payer un lourd tribut en officiers, sous officiers, et hommes du rang. (47 tués au cours des opérations de ce maintient de l’ordre)

Différents officiers supérieurs allaient s’illustrer sous cet étendard, par la suite.

Le chef d’escadrons, le commandant Guyot, et le Lieutenant Colonel Henri Giraud, de 1956 à fin 1958.

Puis le Lieutenant Colonel Rater en 1959 qui arrive avec son 31ième régiment de Dragons, et ses Chars M24 pour une courte durée ;

Du 15 janvier 1959 aux 1er avril 1959 le 4ime Régiment de Hussards fut le 31ime Régiment de Dragons.

(Deux escadrons du 4ième  Hussards, passent au 31ième Dragons, le troisième au 3ième Hussards)

Le Lieutenant Colonel Rater le 1er  avril passe le commandement de son 31ime Dragons au Lieutenant Colonel Oddo qui veut rassembler son régiment alors dispatcher en renfort dans divers régiments d’infanteries du secteur. A Guelma, Bône, Souk-Ahras, Duzerville Randon.

.

Le Lieutenant Colonel Oddo prenant la suite, va réorganiser ce régiment en véritable régiment de cavalerie digne de ce nom.

 

Par décisions ministérielles N°3748/EMA/IOSC du 24 mars 1959 le 31ime Dragons devient 4ime Hussards à compter du 1ier avril 1959.

Le 4ime Hussards allait-il enfin retrouver ses lettres de noblesses ?

 

Le Lieutenant Colonel Oddo fut Grièvement blessé le 20 juillet 1960, ayant sauté sur une mine avec sa Jeep. Il fut remplacé par le Lieutenant Colonel Noé, l’intérim étant assurée par le chef d’escadrons Tavernier.

Voici pour les chefs de corps de ce régiment en AFN.

Ce régiment allait inscrire à son actif de formidables actions réduisant et capturant un nombre très important d’armes et de rebelles, ainsi que des renseignements capitaux sur l’anéantissement des forces rebelles en présence.

 

Vous allez au fil des pages découvrir les témoignages des officiers sous officiers et hommes du rang ayant participé à la marche de ce régiment à différentes époques de 1956 à 1962.

 

Chacun y apportera ses impressions, ses faits d’armes, l’ambiance, et ses états d’âme, et des anecdotes inédites sur ce conflit pas comme les autres.

Des engagés, des appelés, des rappelés vont vous parler de leurs vécus de ces années historiques où la France quitta pour toujours, une province ou une colonie ?

À vous de choisir !

Puis nous essayerons d’avoir les impressions de Hussards de métiers de nos jours.

 

Je vous laisse apprécier les témoignages qui suivent en toutes libertés, sans artifices et mensonges, polémiques, et politiques, et religieux.

Les écrits n’engagent personne, chacun raconte sa vérité du moment vécu au service de la république en ces heures difficiles !

 

Ils sont de toutes la France, du Nord, du Sud, de l’Ouest, de l’Est, et de l’Afrique du Nord, ainsi que les doms tom !

Tous ont plus de 60 ans en cette année 2010 où je termine ce livre, en souhaitant qu’il vous informe d’une manière objective.

 

Il y aura le 19 mars 2010, 48 ans que les accords d’Evian étaient signés.

Date purement symbolique. En réalité les combats ne cessèrent qu’en juillet 1962.

Pendant cette période de nombreuses victimes allaient payer le lourd tribut de cette indépendance.

Mais cela est une autre histoire que nous n’aborderons pas dans ce livre, ne voulant ajouter aux polémiques.

Cette déchirure est trop importante pour en rajouter. Nous nous bornerons qu’à la diffusion des témoignages des participants au sein du régiment, afin que leurs petits enfants et arrières petits enfants aillent une image de ce que fut cette période du conflit de décolonisation Franco-Algérien.

 

 

1956

La renaissance du régiment.

 

 

L

e 1er Juillet 1956 le 251ième  Bataillon d’Infanterie prend ses quartiers dans la vallée de la Seybouse.

2ime D I M (Division d’infanterie marocaine).10ime Région militaire. Corps d’armé de Constantine. Zone Est du constantinois

Secteur de Bône. Quartier de la Seybouse.

Voilà les lieux de villégiatures de ce régiment renaissant.

 

Le PC se trouve à un lieu dit « La maison blanche » près de Nèchmeya sur le national 21 reliant Bône à Guelma.

 

Les compagnies sont disséminées dans un secteur de 10 à 15 km aux alentours, occupant le plus de terrain possible, gardant les fermes, faisant patrouilles et recensements de la population dans un premier temps. Ce que nous appelions « La pacification »

 

Puis ce jour du 15 juillet 1956 les écussons et les insignes distinctifs arrivent ainsi que les fanions des escadrons, « sans » le bien entendu :

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